mercredi 11 janvier 2017

BÊTISIER 2016 / 2e PARTIE

  
MAI, je continue ma quête du papier idéal dans tout Paris pour vous confectionner avec amour de jolis carnets, entre un weekend en Creuse où je découvre le lac de Vassivière, mes séances d’ostéo et mes cours de calligraphie.
J’en profite aussi pour tester LE SOURCIL SEMI-PERMANENT à l’Atelier du Sourcil. Une sorte de tatouage très discret et très doux qui redessine la ligne du sourcil. Ça s’estompe au fil des mois, ce n’est donc pas quelque chose de définitif, mais ça évite de faire le sourcil au crayon, plus ou moins réussi, chaque matin. Je suis ravie, c’est hyper discret, même si ça fait un peu mal…
Elle a raison Cristina Cordula, ça change le regard, « c’est magnifaïque ! » Non, mais quelle vie !?


JUIN / JUILLET, j’attaque les sports extrêmes ! Je ne vois pas passer ces 2 mois tellement je suis lancée.
A force de repenser au yoga BIKRAM, j’ai fini par reprendre un cours. Parce que cette fois, il faut que ça passe ! Après 3 cours pris comme ça, pour voir, il y a quelques années, j’étais restée sur une impression horrible et j’étais partie en courant avec la nausée en disant « c’est vraiment pas pour moi, ils sont tous dingues, là-dedans ! »
Cette fois, je ne sais pas par quel miracle ça a marché, mais j’ai eu le déclic ! Sans doute, parce que je m’étais préparé mentalement, je savais à quoi m’attendre, que ça allait être une épreuve ! Bon, c’est pas le VIETNAM non plus, mais pas loin !

Vous le savez, il y a plusieurs sortes de yogas, plus ou moins dynamiques, plus ou moins méditatifs. Le Bikram est un yoga assez intense, voire Rock’n Roll.
On enchaîne 26 postures (les asanas) pendant 1h30 dans une salle chauffée à 40° !! Et oui, c’est là que c’est dur. Au début, tenir dans cette chaleur, on se dit qu’on n’y arrivera jamais, qu’on va s’évanouir dès qu’on aura la tête en bas. On ne sue pas, on coule littéralement dès les premières minutes. Mais, grâce à cette forte chaleur, on élimine un max de toxines, les muscles sont tout de suite chauds et les étirements plus profonds. Le piège étant de ne pas trop pousser justement pour ne pas se faire mal. (Bien-sûr, je suis tombé dedans, Bim !)

On commence par un exercice de respiration, puis par des postures d’équilibre, qui répondent aux doux noms barbares d’Utkatasana « la pose curieuse », Tadasana, « l’arbre », ou celle que tout le monde redoute, Trikanasana, « le Triangle ». Ces postures d’équilibre, ce sont mes préférées, elles font travailler la concentration, la détermination et l’endurance. Moi, je commence à me la péter quand arrive Garurasana, « l’aigle ». On s’enroule les bras, on s’assoie sur une chaise imaginaire, on lance une jambe pour l’enrouler sur l’autre et on plie. On essaie d’aligner tout ça sur une même ligne en tenant sur un pied. Je kiffe !
Mais, c’est un piège car dès que l’on commence à être trop sûr de soi, on foire. C’est le côté humble du yoga. En cela, chaque cours est différent car quand on croit que c’est gagné, qu’on est tout fier, le cours ou même la posture d’après, on se ramasse !

La posture que tout le monde adore c’est le Savasana ! Elle n’a pas de traduction, c’est juste, Savasana, « tu-bouges-plus » Mais, attention, tu crois qu’on dort, mais non ! On reste concentré pour justement NE RIEN BOUGER, on n’essuie pas les gouttes de sueur, au point où on en est, on s’en fout. On est content, on vient de vider sa bouteille d’1L5 comme si on traversait le Mont Sinaï.
Cet asana fait la transition entre les postures d’équilibre et les postures au sol. Et là, on relâche complètement, le corps et l’esprit.

SAVASANA

Bien-sûr, il y a certaines postures que je n’aime pas du tout et qui me filent carrément la gerbe et c’est justement celles-là que je dois travailler… ARRGG!!
Viennent ensuite les postures au sol pour étirer, muscler et masser différents organes et vous recentrer sur l’essentiel. Et c’est là que ça devient intéressant. Vous recentrer sur l’essentiel, c’est écouter les conseils du prof, se recentrer sur soi ; caler son mental, son être intérieur avec sa progression physique, sa posture sur le tapis.
Au début, on ne se rend pas trop compte, mais, ça fait un bien fou. C’est vrai qu’il faut pratiquer régulièrement, 2 à 3 fois/semaine minimum si on veut ressentir les bienfaits thérapeutiques, mais ça vaut le coup, c’est indéniable. Et cette fierté, en sortant du cours, c’est assez puissant, j’avoue. Ça a eu sur moi, un effet dingue. J’adore !
D’ailleurs, je ne dis plus « je fais du yoga », je dis "JE PRATIQUE".

NAMASTE.



…/…


2 commentaires:

  1. ca donne envie raconté comme ca !!! mais moi qui fait de l hypo tension par sur que je tienne à 40 degrés.

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  2. Tu pourrais peut-être faire un cours pour essayer ?

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