J’adore les
émissions qui retracent la vie des gens, de personnages (célèbres ou qui
mériteraient de l’être !!) atypiques, singuliers, à la forte personnalité
et au destin incroyable. Des résilients ou pas, des self-made men, des
extravagantes, … qui forcent l’admiration.
Les émissions
« Duels » sur France 5 par exemple ou « Une vie, un destin »
sur la 2, font partie de mes préférées, j'avoue.
Vient de se
terminer à Paris cette semaine, la Fashion-Week. Et comme il y a 2 ans, j’entends
parler à cette occasion de Diana VREELAND et notamment d’un film sorti en
octobre 2012, retraçant son histoire - DIANA VREELAND, THE EYE HAS TO LOOK. Film que je n’ai pas vu, hélas,
procrastinant toujours quand il s’agit de ciné ou d’expos. Dommage.
Bref, dimanche
dernier, j’allume ma télé et je tombe sur un documentaire que diffuse Arte sur ce
thème de la Fashion-Week. Je me dis, tiens,
elle me dit quelque chose cette grande femme… Bien-sûr, j’avais raté
« son » film 2 ans auparavant.
Pour preuve que
son histoire m’avait marquée.
Donc, comme j’aime
assez vous présenter ces personnalités hors du commun, qui littéralement
m’impressionnent comme Vivian MAIER dans un précédent post, je vous parle de ce portrait génial de DIANA VREELAND, diffusé le 28 septembre dernier
à 22h40.
Excentrique impératrice
de la mode, Diana VREELAND commence sa carrière comme journaliste et éditrice
de mode en 1936 pour le magazine Harper’s
Bazaar, jusqu’en 1961. L’année suivante, elle devient rédactrice en chef du
Vogue américain, où « A FORCE D'AUDACE ET D'IMAGINATION » elle a pu faire du magazine une
référence mondiale de la mode et éclairer le monde de sa vision unique du
style.
Elle y a ainsi
dicté les tendances, jusqu’en 1971, travaillé avec des artistes prestigieux
comme le photographe Richard Avedon, et côtoyer les plus grands couturiers de son
époque.
Diana VREELAND
avait notamment ce don pour mettre en valeur le défaut de chacun jusqu’à
l’assumer totalement pour qu’il fasse, sans rougir, partie intégrante de la personnalité,
de transformer des diamants bruts et révéler au grand public les beautés et non des moindres, de
Lauren Bacall ou de Barbara Streisand,….
Féminine jusqu’au
bout de ses très longs ongles rouge vif, qui se terminaient par un éternel
porte-cigarette, elle savait raconter sa vie et parfois broder pour qu’elle
devienne une aventure. Elle aimait dire qu’ « [elle] était aussi
exigeante avec les autres qu’avec [elle]-même », que « sans style,
vous n’êtes rien ». Son leitmotiv de vie fut très tôt « SORTIR DU LOT ».
J’aime ses phrases
comme « Ce qu’il y a de mieux à Londres, c’est Paris ! ».
Mes préférées étant « La seule vie réussie est celle qu’on façonne
soi-même », et « Une nouvelle robe ne mène à rien, l’important c’est
la vie qu’on mène dans cette robe.
Bref, un tempérament.
A revoir vite vite
en replay jusqu’à ce weekend ;-)
Docu
Arte du dimanche 29 septembre à 22h40 – Diana Vreeland : L’œil doit
vagabonder.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire